Aviation militaire 2 : L'entre-deux guerres

   Chronologie des principaux avions militaires de l'entre-deux guerres.

    Le Junkers Ju-52 (Allemagne) 

Après-guerre, l'Allemagne connait une période de troubles, d'inflation et de difficultés de toutes sortes ; elle ne tarde cependant pas à se remettre "sur les rails".

Elle met en service un avion robuste et fiable, qui deviendra une véritable "bête de somme" pendant la seconde guerre mondiale. A l'origine cet appareil n'est ni plus ni moins qu'un avion de transport… "Civil" (traité de Versailles oblige).

Son premier vol s'effectue le 13 octobre 1930, et la première série sortie d'usine, est mise en service en 1932.

Le Ju-52 a une capacité de 18 fantassins ou parachutistes, ou 12 civières pour le transport des blessés.

- Caractéristiques générales :

- Longueur : 18,90 m

- Envergure : 29,25 m

- Vitesse maximale : 266 km/h

Son rayon d'action est de l'ordre de 870 km avec un plafond de 5.490 m.

 


Pendant la seconde guerre mondiale, plusieurs centaines de ces appareils furent construit par les usines Amiot, situées à Colombes, en banlieue parisienne.

Après-guerre, dans un souci d'économie, l'état français relance la production pour le compte de l'Armée. Le Ju-52 continuera d'être produit. Quelques 400 appareils sortent des usines françaises, cette fois sous le nom de : A.A.C.-1 Toucan (AAC pour Avions Amiot Colombes). 

    Grumman J2F – Duck (USA)

Le biplan n'a pas dit son dernier mot. Il s'en construira encore de nombreux et ce jusque dans les premières années de la seconde guerre mondiale.

En voici donc un autre qui, de surcroit, est un hydravion.

Il s'agit d'un appareil américain, de reconnaissance et de sauvetage en mer : le Grumman J-2-F Duck

Sa production s'élève à 2.900 exemplaires.

Principalement utilisé dans le Pacifique, il n'apparaitra en France qu'après-guerre, lorsqu'il fut fabriqué par la firme Morane-Saulnier, sous le nom de MS-505.

 Il est mis en service en 1937 (premier vol en 1936).

- Caractéristiques générales :

- Longueur : 9,90 m

- Envergure : 14,25 m

- Vitesse maximale : 175 km/h.

 



    Gloster Gladiator (GB)

De leur côté les anglais mettent en service un biplan qui présente la particularité de protéger le pilote dans un cockpit (luxe suprême).

C'est au tour du Gloster Gladiator, d'entrer en jeu.

Sa production atteint les 767 unités.

La première version (SS-37), effectue son vol inaugural en septembre 1934 ; le Gladiator, quant à lui, est mis en service en juin 1936. 

- Caractéristiques générales :

- Longueur : 8,38 m

- Envergure : 9,85 m

- Vitesse maximum : 407 km/h

Il "entre" dans l'Histoire en étant l'appareil à avoir intercepté le premier raid allemand contre l'Angleterre en septembre 1939, au-dessus de Firth of Forth (source : "Encyclopédie des avions de combat", déjà cité). Il participe à des actions de combat durant les trois années suivantes.

 


    Heinkel 111 (Allemagne)

En cette année 36, cette fameuse année qui, pour la première fois de leur vie nos anciens eurent droit à leur premiers congés payés, l'Allemagne œuvre maintenant au vu et au su du monde, sans plus aucune retenue, s'essuyant les pieds sur le traité de Versailles comme s'il s'agissait d'un vulgaire paillasson. Hitler qui est maintenant au pouvoir depuis près de trois ans a déjà réinstauré la conscription et, au point de vu des matériels, les usines produisent désormais à plein rendement.

L'aviation allemande est prête, il ne reste plus qu'à l'armer. C'est le cas de ce Heinkel 111 qui, d'avion de transport civil, devient un redoutable bombardier.

Son équipage compte cinq hommes.

Le premier vol s'effectue le 24 février 1935.

L'Allemagne en produira environ 1.100 exemplaires et il sera utilisé pendant toute la durée de la seconde guerre et sur tous les fronts.

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 16,40 m

- Envergure : 22,60 m

- Vitesse maximale : 435 km/h

Il est armé d'un canon de 20 mm, de cinq mitrailleuses MG-15, plus un MG-17.

Il peut voler à une altitude de 8.500 m et son rayon d'action est de 2.100 km. 

Sachant que sa capacité de chargement en bombes est de 3.250 kg, nous avons là un appareil qui sera cause de bien des dégâts.

Après-guerre il fut produit par la société espagnole CASA sous le nom de "Casa 2-111", où il servit jusqu'en janvier 1975. 

 



Ce bombardier nous fait monter d'un cran, la "montée en puissance" des technologies.

Cela n'est guère réjouissant car pour faire face à la menace, chaque pays n'aura de cesse que de faire mieux que son voisin.

Résultat ! Une montée crescendo de morts et de souffrances.

    

    Henschel 123 (Allemagne) 

Nous restons en Allemagne et sommes toujours en 1936.

L'appareil dont il est question aujourd'hui est le : Henschel Hs-123.

Là encore, il est question d'un biplan, qui plus est, à aile sesquiplan.

Il effectue son premier vol le 1er avril 1935 et est mis en service à l'automne de l'année suivante.

Il s'agit d'un bombardier en piqué qui sera vite surpassé par le "Stuka" (que nous verrons un peu plus tard).

Sa production s'arrête à 768 exemplaires et il cesse d'être livré avant le début de la seconde guerre mondiale.

Très robuste et très précis, il rend de grands services, notamment comme support terrestre rapproché.

Après avoir fait ses premières armes au sein de la Légion Condor (guerre d'Espagne), il reçoit pour mission d'appuyer les forces terrestres lors de l'invasion de la Pologne. Par la suite, il se retrouve à servir sur le front de l'Est et ce, jusqu'à la destruction des derniers appareils, à la fin de l'année 44. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 8,30 m

- Envergure : 10,50 m

- Vitesses maximale : 345 km/h

 


 

 

    Messerschmitt BF-109 (Allemagne) 

Un avion de chasse, monoplace, allemand, très connu : le Messerschmitt Bf-109 

Sa production totale atteint les 33.000 exemplaires. Après-guerre il continua de servir dans de nombreux pays et ce jusqu'en 1965.

Son premier vol a lieu le 28 mai 1935, mais il n'entre en service qu'en 1937. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 8,95 m

- Envergure : 9,91 m

- Vitesse maximale : 570 km/h

 



 

    Hurricane (GB) 

De leur côté, les anglais ne sont pas de reste. Ils mettent en service un véritable "ouragan", d'où son nom : Hurricane. 

Ce chasseur monoplace est également utilisé comme "chasseur-bombardier" et avion "embarqué".

Sa production totale s'élève à 12.780 exemplaires auquel il convient de rajouter les 1.451 exemplaires fabriqués au Canada.

Son prototype effectue son premier vol le 6 novembre 1935 et son entrée en service s'opère en octobre 1937.

Il deviendra l'un des plus célèbres avions de chasse de la R.A.F. 

En 1940 il tient une place prépondérante dans la Bataille d'Angleterre, bien que le chasseur allemand Messerschmitt Bf-109, que nous avons vu précédemment, lui soit supérieur. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 9,75 m

- Envergure : 12,19 m

- Vitesse maximum : 511 km/h

Il dispose d'une autonomie de 740 km (1.530 km avec réservoirs supplémentaires).

Le dessin représente l'avion du Squadron-leader J. Worrall (appareil N-2532 - code "H"), commandant le Squadron 32 (code "GZ") à Biggin Hill, lors des premiers jours de fla Bataille d'Angleterre, en juillet 1940.

 


    Fieseler Fi-156 Storch (Allemagne) 

Nous en arrivons à l'année 38 et… les choses s'accélèrent. Ça commence avec l'apparition d'un grand oiseau Allemand : le Fieseler Fi-156 Storch (cigogne).

Cet avion est conçu pour décoller et atterrir sur de très courtes distances, grâce aux fentes de bord d'attaque et ses ailerons braquables sur tout le bord de fuite. 

Il s'agit d'un avion de reconnaissance, d'observation et de liaison.

Après-guerre sa fabrication est reprise en Tchécoslovaquie par la Firme Mraz, sous le nom de K-65 Cap (Cigogne), ainsi que par la France, par la Firme Morane-Saulnier, sous le nom de MS-505 "Criquet".

- Caractéristiques générales : 

-  Longueur : 9,90 m

- Envergure : 14,25 m

- Vitesse maximale : 175 km/h

 


Petite excentricité de l'auteur : S'il m'arrive de "pousser" mes recherches dans le but de "peaufiner" un dessin et de le modifier pour en faire un avion respectant les marquages et immatriculations d'un pilote en particulier, je peux aussi avoir un "petit coup de folie" (et c'est le cas du "Storch"). Ainsi, l'immatriculation est ici, tout à fait "fantaisiste" : "JR" pour Jacky Rouletabille et "M" pour la première lettre de mon nom d'état-civil.

 

    Westland Lysander (Grande Bretagne) 

Dans le même genre que le "Storch" précédent, la Grande-Bretagne mais en service un avion multitâches (reconnaissance, observation, liaison, chasseur et même chasseur de nuit pour certains, attaque au sol…) ; il est dit de "coopération" : le Westland Lysander.

Le voilà ce fameux Lysander.

Sa production s'élève à 1.425 exemplaires auxquels il faut ajouter les 325 exemplaires fabriqués au Canada, par la National Steel Car.

Son premier vol s'effectue le 15 juin 1936 et il est mis en service en juin 1938. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 9,29 m

- Envergure : 15,24 m

- Vitesse maximale : 306 km/h

 


L'avantage de prendre pour modèle de dessin un avion restauré, est de disposer de photos de grande qualité. Le tout est d'éviter de reproduire des "décorations" (peintures, marquages, immatriculation…) qui ne seraient pas conformes à l'époque.

En 1974 un Californien a restauré et fait revoler un Westland Lysander, est c'est sans doute une photo de cet appareil que j'ai utilisé comme modèle.

Il se trouve qu'il s'agit de la version III SCW avec son réservoir largable et une échelle pour l'accès au poste arrière (qu'on ne voit pas sur le dessin). Cette version est celle utilisée pour déposer des agents secrets en Europe et en emmener d'autres vers l'Angleterre. Il pouvait arriver d'évacuer un pilote qui a survécu au crash de son avion mais quoi qu'il en soit, il ne pouvait embarquer qu'un passager.


    Supermarine Spitfire MK-I (Grande Bretagne) 

Arrive le tour du très célèbre : Supermarine Spitfire 

Cet avion de chasse, monoplace, anglais est sans conteste le plus célèbre avion de toute l'histoire de l'aviation de combat.

Son évolution mènera à toute une série allant du Mk-I au Mk-XIX.

Après-guerre une douzaine de nouvelles versions verront encore le jour jusqu'à ce qu'il soit retiré du service à la fin des années 50, début 60.

Sa production totale s'élève à 20.350 exemplaires.

Le Supermarine Spitfire effectue son premier vol le 5 mars 1936 mais n'entre en service qu'en juillet 1938. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 9,12 m

- Envergure : 11,23 m

- Vitesse maximale : 580 km/h

Bien que s'agissant d'un avion anglais, j'ai souhaité mettre à l'honneur les pilotes français qui ont servi dans les F.A.F.L. et qui ont piloté ce type d'appareil. 

Le dessin représente le Mk-I - Squadron 64, SH - G n° R.6973 - piloté par Maurice Choron.

 

Ce pilote de chasse fait partie des premiers combattants à rejoindre l'Angleterre et à intégrer la R.A.F., dès le mois d'août 1940.

 

A la mobilisation générale du 2 septembre 1939, il est affecté dans une école de pilotage de l'Armée de l'Air. Au début de 1940 il reçoit une formation comme pilote de bombardier. Nommé sergent-chef le 1er avril 1940, il ne participe pas à la Bataille de France mais n'accepte pas l'armistice. Il rejoint alors l'Angleterre.

Il s'engage le 20 juillet 1940 dans les F.A.F.L. et intègre le Squadron 64 de la R.A.F. Il devient par la même occasion, le premier français à prendre part à la Bataille d'Angleterre. Il abat un Heinkel 115 le 1er novembre.

Il est affecté, le 8 avril 1942, au Squadron 340 "Ile de France" et, le 10, prend part à la première mission de cette escadrille. Il est aux commandes d'un Spitfire Mk-Vb. Ce jour là il ne rentra pas à sa base ; il est abattu en combat aérien au-dessus du Pas-de-Calais. 

Il était titulaire de trois victoires homologuées et trois autres probables.

* Source : L'écharpe blanche - ici -

 

    Junkers Ju-87 Stuka (Allemagne) 

Arrive un avion allemand qui va marquer l'imagerie populaire, notamment dû au bruit strident de ses sirènes (invention de Ernst Udet) : le bombardier en piqué Junkers Ju-87 Stuka 

Cet appareil vole pour la première fois le 17 septembre 1935. Une présérie sort des usines Junkers, en novembre 1936 (série " A "). Enfin, la première série est mise en service en août 1938 (série "B") ; d'autres séries  suivront.

Il cesse d'être produit en 1944.

Sur les quelques 5.709 exemplaires, deux existent encore de nos jours. L'un aux Etats-Unis, l'autre en Angleterre (le Battle of Britain Museum, celui-là même qui peut s'enorgueillir de posséder également le seul Fokker E-III encore existant). Une épave, quasi complète, a été trouvé dans la méditerranée, près de St-Tropez, et a pu être sorti de l'eau ; il est exposé au musée de Sinsheim 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 11,10 m

- Envergure : 13,80 m

- Vitesse maximale : 390 km/h

Ce bombardier peut être chargé d'une bombe centrale de 500 kg (par la suite, pouvant peser jusqu'à 1.500 kg). Elle est placé sous le fuselage avec support de bombe destiné à l'éloigner du cercle de l'hélice, lors du lâché. Cette charge peut être répartie en plusieurs bombes : une centrale (de l'ordre de 250 kg) et quatre autres plus légère (50 kg), sous les ailes.

 



La carrière de cet avion a plutôt mal commencé. Le 15 août 1939, quinze jours avant l'invasion de la Pologne, la 1ère Escadre de Bombardiers en piqué, effectue un exercice grandeur nature avec des bombes de guerre. Le champ de manœuvre se trouve à Neuhammer, en Silésie. Entre le temps qui s'écoula du point de départ (Cottbus) et la cible, la météo avait changé et les nuages transformaient en épais brouillard. 

C'est encore dans le livre de Hans HERLIN "Ernst Udet, pilote du diable", que j'ai trouvé la meilleure version de cet accident :

- L'avion de reconnaissance avait signalé une couche nuageuse peu épaisse à 2.000 mètres. Elle se désagrégea de plus en plus après le lever du soleil, mais il se forma un brouillard au sol qui trompa les aviateurs. Les appareils se trouvaient seulement à 1.000 mètres quand ils plongèrent et ils se croyaient à 2.000. Les pilotes ne consultèrent par leur altimètre. Ce n'était pas indispensable, car ils s'attendaient à distinguer bientôt le sol.

Les appareils, sirènes hurlantes, s'étaient abattus dans la forêt. Un seul des quatorze parvint à redresser à temps. Ils tracèrent un sillon parmi les arbres après avoir largué leurs bombes au préalable.

… 

Les treize Stukas avaient ouvert de véritables laies. Les moteurs s'étaient vrillés verticalement dans le sol. Les arbres et la lande brûlaient. Les appareils conservaient, à terre, leur formation… impeccablement alignés. Les morts en étaient tombés. Ils gisaient auprès des carcasses… Il y en avait vingt-six… 

… 

Un conseil de guerre se réunit sous la présidence du général Sperrle, deux jours après la catastrophe du champ de manœuvre de Neuhammer. Mais il ne prononça jamais son verdict. Les vingt-six morts de la lande de Sagan furent portés au compte de la guerre commençante, compte qui allait démesurément se gonfler.


    Douglas C-47 Skytrain Dakota (USA) 

Nous en arrivons au second avion américain. Après le Duck, c'est au tour d'un autre avion, très connu dans le monde de l'armée… surtout dans le milieu parachutiste, je veux parler du Douglas C-47 Skytrain, plus connu sous le nom de… Dakota.

On peut avancer que ce bimoteurs de transport polyvalent américain a servi sur tous les fronts.

Issu de la version civile (DC-3), il est mis en service en octobre 1938. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 19,65 m

- Envergure : 28,96 m

- Vitesse maximale : 370 km/h

- Vitesse de croisière : 260 km/h

 


Il est représenté avec ses "bandes d'invasion", au moment du débarquement alliés en Normandie en juin 44. 

Utilisé pour tracter des planeurs et larguer des parachutistes, ainsi que du matériel.

Utilisé dans de nombreux pays, il ne fut retiré du service que bien après la seconde guerre mondiale.

En France il a servi pendant la guerre d'Indochine, d'Algérie et continua même d'être utilisé dans les DOM-TOM jusque dans les années 80.

J'ai eu le plaisir de "goûter" à l'odeur de ses moteurs en 1986, lorsque j'ai passé mon brevet parachutiste sud-africain.

 


    Morane 406 

Nous arrivons à l'année 39, quelques mois avant la déclaration de guerre.

Le firme Morane met en service son Morane-Saulnier MS-406 

Cet avion, monoplace, s'avère être très fiable, voir même… sans défaut. Cependant, revers de la médaille, il est beaucoup trop lent et n'est pas en mesure de pouvoir affronter "à égalité de chances", l'aviation ennemi.

Sous le sigle "405", il effectue son premier vol le 8 août 1938.

La mise en service du "406", démarre le 29 janvier 1939.

La production, au moment de la défaite de "juin 40", s'élève à un peu plus de 1.000 exemplaires.

Sous le gouvernement de Vichy, certains sont envoyés en Syrie pour combattre la R.A.F. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 8,16 m

- Envergure : 10,60 m

- Vitesse maximale : 485 km/h

Petit clin d'œil à ma ville d'adoption, le dessin représente un MS-406 de la 1ère Escadrille du Groupe de Chasse 1/2 de Nîmes : 

 

    Potez 63-11 (France) 

Celui-là d'avion, j'ai déjà eu l'occasion de le présenter (dessiné pendant le festival de bandes dessinées "Aéro-BD" d'Istres, en 2018). Ce n'est donc pas une nouveauté.

Mais vu que j'ai l'occasion de m'épargner un dessin déjà fait, pourquoi hésiter. 

Revoici donc : le Potez 63-11 

Chasseur de jour et de nuit, biplace parfois triplace français.

Il peut être également avion d'observation et de reconnaissance ou utilisé comme bombardier biplace.

Le tout premier vol en tant que Potez 63, s'effectue le 25 avril 1936. Par contre, le premier vol en tant que "63-11", s'effectue en décembre 1938.

En tant que bombardier sa charge maximum de bombes est de 600 kg.

Son plafond est de 8.000 m, et son autonomie est d'environ 1.225 km. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 11,07 m

- Envergure : 16 m

- Vitesse maximale : 425 km/h

 


    Mitsubishi A.6.M Zéro Sen (Japon) 

Celui qui représente le mieux le pays du soleil levant : le Mitsubishi A6M Zero Sen 

Encore un avion de chasse (monoplace) à faire figurer dans le palmarès des plus célèbres ; sans nul doute le plus célèbres des appareils japonais.

Le premier vol s'effectue le 1er avril 1939 et les premières livraison (le A6M-1) se font à partir de juillet 1940. Des améliorations seront apportées et donneront naissances à des séries allant du A6M-1 au A6M-8 (la série A6M-7 est conçu comme avion suicide).

Cet appareil a pour lui une excellente maniabilité et une autonomie de 3.110 km, à condition d'être équipé de ses réservoirs largable. Sa capacité de carburant est contenu dans un réservoir de 580 lt.

La production totale s'élève à 10.940 exemplaires. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 9,06 m

- Envergure : 12 m

- vitesse maximale : de 509 à 480 km/h selon la version.

 


    Boeing B.17 Fortress (USA) 

Ce bombardier lourd américain nous fait entrer dans la démesure : le Boeing B-17 Fortress 

Il entre en service en juin 1939, après un premier vol le 28 juillet 1935.

L'équipage se compose de six à dix hommes, et l'appareil est défendu par : onze mitrailleuses 12,7 mm (Browning).

Quant à sa charge de bombes, elle s'élève à 2.724 kg en soute. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 22,80 m

- Envergure : 31,60 m

- Vitesse maximale : 510 km/h

Cet appareil a été fabriqué à environ 12.730 exemplaires.

 


    Junkers Ju-88 (Allemagne) 

Le bombardier de l'année 39... côté allemands : le Junkers Ju-88 

A l'origine conçu comme bombardier en piqué mais développé, au final, comme bombardier conventionnel.

Il entre en service le 7 septembre 1939.

Son équipage se compose de cinq hommes ; en fait, de deux à six en fonction de la version (en plus de son rôle de bombardier, il a également été adapté comme chasseur de nuit ou avion de reconnaissance et même comme engin téléguidé).

Son plafond est de 9.900 m.

Il est armé de cinq mitrailleuses de 7,92 mm et une mitrailleuse de 13 mm.

Sa capacité en bombe est de 500 kg à l'intérieur de l'appareil et quatre points d'attaches à 1.000 kg.

En pleine charge, il peut transporter jusqu'à 3.000 kg de bombes.

Son rayon d'action est de l'ordre de 2.500 km. 

- Caractéristiques générales : 

- Longueur : 14,40 m

- Envergure : 20 m

- Vitesse maximale : de 430 à 600 km/h, selon la version.

 


    Curtiss P.40 Tomahawk (USA) 

Aujourd'hui… : le Curtiss P-40 Tomahawk 

Le Curtiss P-40 fait parti de la série des "Hawk" (rapace) :

- La version "A" (le premier de la série) correspond au Curtiss Hawk 75 ; plus court et plus trapu, il diffère des suivants. Il s'agit d'un chasseur monoplace.

- version "B" : Hawk 81-A : le P-40 C de son nom "Tomahawk"

Chasseur monoplace de reconnaissance et d'attaque au sol.

- version "C" : Hawk 87-D : le P-40 F, surnommé "Kittyhawk"

- version "D" : Hawk 87-M : le P-40 N, qui garde son surnom de "Kittyhawk"

Tous deux des chasseurs bombardiers monoplaces.

Nous avons donc trois "P-40" dont un (la version "B" - P-40 C) qui a l'avant plus profilé que les deux versions suivantes.

Aux trois groupes de "P-40", il faut ajouter différentes "sous-versions", en fonction des améliorations apportées.

Le premier de la série "Hawk 75" a effectué son premier vol en janvier 1937 (son prototype a volé la première fois en mai 1935).

Le premier P-40 a volé pour la première fois en janvier 1940. 

- Caractéristiques générales du P-40 Tomahawk : 

- Longueur : 9,70 m

- Envergure : 11,36 m

- Vitesse maximale : 555 km/h 

Le dessin représente un Curtiss P-40 Tomahawk appartenant au 1er Groupe de volontaires américains (American Volunteer Group), plus connu sous le nom de : "Tigres volants". Ils étaient basés en Chine pendant la seconde guerre mondiale.

 


Petite parenthèse à propos de l'insigne de cette unité "le tigre volant" :

Cet insigne figurait sur le Blood Chit (un avis), que portait chaque pilote. Il était cousu dans le dos ou à l'intérieur de la doublure du blouson.

L'inscription dit ceci : 

"Je suis un aviateur américain.

Si mon avion est détruit, je ne peux pas parler votre langue.

Je suis un ennemi des Japonais.

Ayez la bonté de me protéger, de me soigner et de me conduire au bureau militaire allié le plus proche.

Le gouvernement de mon pays vous récompensera".

Ah ! Oui ! L’insigne !...

Il a été dessiné par un certain… Walt Disney  

 

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